Objet de fascination et d’expression personnelle, mais sucitant également le rejet et la censure, le corps nu reste un symbole surconnoté. A l’ère du questionnement sur le genre et la sexualité, la nudité est un vecteur important d’identité et de débats. Ce travail est une tentative de détacher le corps des stigmatisations qui l’entourent, et se sert de sa signification affective et intellectuelle pour poser des questions et ne pas être d’accord avec les réponses. Témoignant d’un refus de sublimation instigatrice de sa représentation, il recherche une expression neutre, libre et détachée de messages moralisateurs. Les images sont prises dans un contexte libre et improvisé. La seule directive que je donne à mes modèles est d’arrêter de vouloir avoir du sens. Je fonctionne dans mon cercle de proximité affective et l’aspect performatif est très présent: me retrouvant confrontée à la nudité d’un proche, elle fonctionne comme un révélateur et devient une source d’inspiration. Photographiant des gens tantôt extravertis, tantôt pudiques, les modèles abandonnent l’idée de vouloir être présentables ou séduisant·es. De regards confus et gestes maladroits naissent alors des images déroutantes. Brusqué·es par un coup de flash ou se fondant dans la pénombre, les modèles proposent une expression incohérente de la vie. Le doute plane sur leurs émotions et leurs rapports: sont-ils ami·es, amant·es, inconnu·es? Alors que certaines photographies sont indégnablement érotiques pour certain·es, elles ne représentent qu’une intime traduction de la réalité d’un corps sans artifice pour d’autres. Le travail questionne la relation au corps et aux émotions, de ce qui définit la beauté, et comment il est possible de la préserver tout en détruisant ses codes.
studied photography at the CEPV in Vevey, from which she graduated in 2016. In a constant search of freedom, her work focuses on the impact of social and cultural norms on the naked body and how to give nudity a new sense, that is far from stigmatization and judgment.
leakunz.com
@lea__kunz
Lea Kunz’ Wiedergabe von physisgebundenen Dehnungen, Anlehnungen, Verwulstungen und skurrilen Fingerzeigen sind phänomenal. Sie überrascht uns mit variantenreichen, körperknotigen Posen eines jungen Bildpersonals, das sich wie zufällig aus nackten Körpern von Frauen, Männern und einem felllosen Haustier in Innenräumen und in der heimatlichen Natur modelliert. In ihrer bisher unabgeschlossenen Serie «Naktakt» widerspricht die Künstlerin den herkömmlichen Übereinkünften zur Darstellung des nackten Körpers. Ihre Fotografien sind unerwartete und unübliche Stellungnahmen zu emotionalen Seinsweisen des Menschen, poetisch erschlossen in zuweilen surreal anmutenden Leib-Konstellationen. Die Formentfaltungen, die Kunz wählt, folgen den Dimensionen des Möglichen, gerade weil sie sich seltsam unangestrengt dem Normbewusstsein entgegenstellen.
Objet de fascination et d’expression personnelle, mais sucitant également le rejet et la censure, le corps nu reste un symbole surconnoté. A l’ère du questionnement sur le genre et la sexualité, la nudité est un vecteur important d’identité et de débats. Ce travail est une tentative de détacher le corps des stigmatisations qui l’entourent, et se sert de sa signification affective et intellectuelle pour poser des questions et ne pas être d’accord avec les réponses. Témoignant d’un refus de sublimation instigatrice de sa représentation, il recherche une expression neutre, libre et détachée de messages moralisateurs. Les images sont prises dans un contexte libre et improvisé. La seule directive que je donne à mes modèles est d’arrêter de vouloir avoir du sens. Je fonctionne dans mon cercle de proximité affective et l’aspect performatif est très présent: me retrouvant confrontée à la nudité d’un proche, elle fonctionne comme un révélateur et devient une source d’inspiration. Photographiant des gens tantôt extravertis, tantôt pudiques, les modèles abandonnent l’idée de vouloir être présentables ou séduisant·es. De regards confus et gestes maladroits naissent alors des images déroutantes. Brusqué·es par un coup de flash ou se fondant dans la pénombre, les modèles proposent une expression incohérente de la vie. Le doute plane sur leurs émotions et leurs rapports: sont-ils ami·es, amant·es, inconnu·es? Alors que certaines photographies sont indégnablement érotiques pour certain·es, elles ne représentent qu’une intime traduction de la réalité d’un corps sans artifice pour d’autres. Le travail questionne la relation au corps et aux émotions, de ce qui définit la beauté, et comment il est possible de la préserver tout en détruisant ses codes.
studied photography at the CEPV in Vevey, from which she graduated in 2016. In a constant search of freedom, her work focuses on the impact of social and cultural norms on the naked body and how to give nudity a new sense, that is far from stigmatization and judgment.
leakunz.com
@lea__kunz
Lea Kunz’ Wiedergabe von physisgebundenen Dehnungen, Anlehnungen, Verwulstungen und skurrilen Fingerzeigen sind phänomenal. Sie überrascht uns mit variantenreichen, körperknotigen Posen eines jungen Bildpersonals, das sich wie zufällig aus nackten Körpern von Frauen, Männern und einem felllosen Haustier in Innenräumen und in der heimatlichen Natur modelliert. In ihrer bisher unabgeschlossenen Serie «Naktakt» widerspricht die Künstlerin den herkömmlichen Übereinkünften zur Darstellung des nackten Körpers. Ihre Fotografien sind unerwartete und unübliche Stellungnahmen zu emotionalen Seinsweisen des Menschen, poetisch erschlossen in zuweilen surreal anmutenden Leib-Konstellationen. Die Formentfaltungen, die Kunz wählt, folgen den Dimensionen des Möglichen, gerade weil sie sich seltsam unangestrengt dem Normbewusstsein entgegenstellen.